Nouvelle Rubrique destinée aux ENCADRANTS, Jeunes +16 ans et Adultes.

Vous pourrez y trouver :

- Des "Fiches Ateliers" pour construire vos entraînements,

- Des Conseils Techniques proposés par des Professionnels (vidéos),

- Les possibilités et calendriers des formations proposées par UFOLEP et le CDOS17 (ces formations sont prises en charge par OCEA),

- Des Informations et Documents spécifiques à celles et ceux qui nous accompagnent le Samedi après-midi pour encadrer nos jeunes, peu importe leur investissement. 

INTRODUCTION :

 

1.  A quel âge débuter le vélo ?

Avant huit ans, un enfant n’est pas mentalement et physiquement prêt à pratiquer le vélo. L’activité sera donc plutôt récréative et à base de jeux d’école de vélo, basé sur l’équilibre le slalom etc.…

De huit à treize ans un enfant peut aisément parcourir une quinzaine de kilomètres sans dommage pour son organisme, et la notion de compétition commence à intervenir. Par contre il est essentiel que les exercices restent des jeux et qu’aucune pression ne s’exerce sur lui.  La compétition et les entraînements doivent être conduit sur un mode ludique et surtout éducatif, sans considérer les résultats en valeur absolue. La solution idéale est encore de le faire toucher à toutes les disciplines en mettant en place la pluridisciplinarité dans les clubs possédant une Ecole de Cyclisme permettant par là à chaque jeune de toucher à toutes les spécialités du vélo.

Avec des jeunes sportifs il est important d’introduire la « variabilité » dans les situations d’apprentissage afin de favoriser des réponses flexibles et adaptables, d’ou la pratique excellente des « jeux cyclistes » à cet âge, en veillant aux conditions climatiques, vent, pluie, température…. .

La vitesse semble limitée dans un cadre génétique relativement étroit, cependant il faut savoir que ce qui n’aura pas été développé en temps opportun ne le sera jamais, ce qui souligne l’importance d’un développement aussi précoce que possible de cette qualité.

L’enfance est une période où l’ossification n’est pas terminée de ce fait l’appareil moteur passif n’est pas aussi solide que chez l’adulte. Inversement, l’appareil passif qui reçoit des tractions et des pressions subit des stimuli qui amènent des adaptations dans la structure osseuse (os plus longs, orientations de colonnes spongieuses en fonction des lignes de pression et de traction).  Aussi est il important de travailler la force avant la période pubère mais en prenant des précautions de dosage et de choix de méthodes de travail :

Pas de charges stéréotypées, pas de travail avec poids et haltères ou avec charges sur la colonne vertébrale.                                                                                                                                        

Par contre un travail de force avec le vélo peut être introduit pour ce faire, choisir une légère montée, inférieure à 5% faire monter assis, à 40 ou 50 tours de pédalier par minute, sans que l’enfant se déhanche ni tire sur le guidon. Effectuer l’exercice une fois par semaine en commençant par 30 secondes d’effort puis en progressant par paliers de 15 secondes supplémentaires par semaine jusqu’à parvenir à deux minutes. Si durant cet exercice des douleurs dorsales apparaissent il est important de cesser immédiatement cet exercice et de faire consulter l’enfant par un médecin.

2. En période de croissance :

La puberté est une période critique de la croissance.  A cet âge, l’organisme est en perpétuel changement et les capacités physiques doivent s’apprécier en fonction du durcissement des os (maturation) et non en fonction de l’âge réel.

Même si la croissance obéit à des lois générales, elle reste un phénomène individuel et l’âge biologique en est un des aspects essentiels.  On définit le développement biologique de l’enfant en terme de croissance et de maturation. La croissance traduit les modifications chiffrables de l’organisme ou d’un organe particulier.  Ce terme s’applique surtout au poids et à la taille. La maturation est un phénomène plus difficilement quantifiable.  Un des problèmes que pose la croissance est que les enfants et les adolescents ne grandissent pas de façon continue, mais par poussées et si les enfants passent par les mêmes phases évolutives, ils ne le feront pas tous au même moment. 

La période de développement peut être schématisée par un chantier en construction où tout se transforme en permanence ; c’est donc une période de fragilisation.

Vers onze ans, la croissance mesurée en grammes et en centimètres est plus importante chez les filles que chez les garçons.  Ceux-ci vont en général rattraper le retard vers la quinzième année.  Aussi est il important au-delà de treize ans de prendre en compte des irrégularités flagrantes : Les poids peuvent varier du simple au double, et les tailles accuser des différences conséquentes.  En fonction de sa morphologie, chacun va s’orienter vers tel ou tel sport sans vraiment faire abstraction des autres.  Trop jeune, la spécialisation n’a pas que des avantages.  Il est bien dommage de voir à 14 ans un cycliste avec des veines très apparentes au niveau des mollets ou des cuisses, annonciatrices des varices à l’âge adulte.  De même le travail de musculation est à déconseiller car il sollicite trop fortement les attaches tendineuses encore fragiles.  La progression se fait par répétition de l’effort et non par augmentation des charges.                                                                                                                                                     

 Vers 14, 15 ans, lorsque le choix de pratiquer le cyclisme sera certain, une visite médicale d’aptitude chez le médecin, ou une exploration fonctionnelle adaptée sera nécessaire. Elle aura pour but de constater qu’il n’y a pas de contre-indications à la pratique du cyclisme de compétition. Alors pourra commencer un travail de progression.

Les parents doivent garder à l’esprit que les enfants ont un potentiel physique insoupçonnable qu’ils utilisent toute la journée, le plus souvent lors des phases de jeux ou de déplacements. Il n’y a donc pas de raison physiologique pour que le sport cycliste, même en compétition représente un risque, il s’avere même que la pratique de ce sport représente un bon apprentissage de l’école de la vie. 

Toutefois, les capacités des enfants étant très variables d’un individu à l’autre, il ne faut pas comparer les résultats d’un enfant qui a entamé sa puberté avec ceux d’un autre qui n’aura pas débuté sa poussée de croissance même s’ils ont un âge identique. De plus les parents commettent souvent des erreurs en comparant leurs enfants à de grands champions, on ne peut parler de champion que lorsque l’on est sorti des juniors, car la route de la gloire est longue et exigeante avant de parvenir à ce niveau.                          3. Se donner une hygiène de vie :

Lors de la visite médicale d’aptitude, le médecin s’attache à vérifier chez l’enfant, le développement harmonieux de la taille et du poids, mais il recherchera aussi d’éventuelles anomalies congénitales comme certains souffles cardiaques. Son interrogatoire recherchera des symptômes de mauvaise tolérance tels que la fatigue (asthénie), l’irritabilité, les troubles du sommeil ou une perte de l’appétit (anorexie). Chez les jeunes filles, il leur demandera de préciser la fréquence, le volume et la durée des règles.  Des pertes trop importantes peuvent provoquer une carence en fer ; et une augmentation de la charge de travail peut aboutir à l’arrêt des règles (aménorrhée).  L’examen de la colonne vertébrale (rachis) doit être particulièrement soigné. En général, seules les scolioses très évolutives et mal tolérées nécessitent l’arrêt du vélo. Chez l’adolescent et le jeune adulte, il y a généralement peu de problème.  Il convient tout de même de s’assurer que l’augmentation des charges d’entraînement est bien tolérée. Une consultation chez le dentiste doit être réalisée à l’intersaison et à chaque douleur dentaire. Une carie négligée peut être à l’origine de tendinite à répétition. Les vaccinations doivent être à jour : la vaccination contre le tétanos, associée le plus souvent au vaccin antidiphtérique et antipoliomyélitique doit dater de moins de cinq ans ; il est également conseillé de se faire vacciner contre l’hépatite B, car il existe un risque, certes minime, de transmission par la salive au cours des échanges de bidons. 

4. Se faire un cœur :

Le cœur est l’organe à développer en priorité. Son rôle est fondamental dans les sports d’endurance comme le cyclisme. Le cœur est constitué d’une paroi, le muscle cardiaque, et d’une cavité où s’accumule le sang.  Il y a deux moyens d’augmenter la quantité de sang transmise par le cœur, augmenter son volume et augmenter la force des pulsations. Le cœur d’un athlète débutant a une petite cavité et une paroi peu épaisse, celui d’un sportif entraîné a une grande cavité et une paroi épaisse. Pour passer de l’un à l’autre, il faut tenir compte de quelques données scientifiques :

La cavité se développe lentement, la paroi se fortifie rapidement.  La paroi se développe au détriment de la cavité. Une fois la paroi développée on ne peut plus développer la cavité du cœur. En conséquence, dans un premier temps il faut accorder une priorité absolue aux exercices développant la cavité, n’utilisant qu’épisodiquement les exercices développant la paroi. Cette phase de travail dure jusqu’à l’âge de 10, 11 ans. Dans un second temps, jusqu’à l’âge de 12, 13 ans, on augmente progressivement mais prudemment les exercices développant la paroi tout en portant l’essentiel de l’effort sur la cavité.                                                                                                                                             

5. Le contrôle de la progression :

La fréquence cardiaque mesurée au repos est une valeur très personnelle et il n’existe pas de corrélation absolue avec le niveau du sportif. La valeur habituelle rencontrée chez un jeune sportif tourne autour de 70 pulsations par minute.  Elle a tendance à s’abaisser après environ trois semaines d’entraînement foncier bien conduit. Une fréquence cardiaque élevée peut être simplement la manifestation banale d’un état de stress ou d’une mauvaise récupération. Plus rarement à cet âge, on peut trouver un jeune coureur avec une fréquence cardiaque inférieure à 50 pulsations par minute qui témoigne d’une grande adaptation cardiaque en endurance……ou d’un surentraînement du débutant. Le test de Ruffier-Dickson est l’indicateur idéal à cet âge et il aide à suivre l’adaptation à l’effort.

6. S’entraîner avec précaution :

Faire du vélo pour un enfant demande des précautions. Il doit rouler sur un VTT adapté à sa taille comme a sa morphologie et ne doit surtout pas pousser des grands développements (lui interdire l’utilisation de trop grands plateaux et de trop petits pignons). Les pratiques sportives peuvent présenter certains dangers. Pour limiter ces risques, une réglementation appropriée impose des obligations particulières aux éducateurs aussi bien qu’aux dirigeants et aux sportifs.                                                                                                                                             

Attention au surentraînement, obliger un enfant à suivre un groupe alors qu’il a manifestement des difficultés peut lui occasionner des douleurs physiques, et de surplus le dégoûter du sport cycliste.  Prenons garde aux « petits génies de la pédale » à qui l’entraîneur et plus encore les parents demandent toujours plus ; car peu de champions actuels étaient déjà des vedettes en cadets et encore moins en minimes.   

Page d'Accueil un peu longue à charger, les photo(s) sont animées lorsque vous placez la souris au centre. Les exercices sont tous très accessibles et surtout très simples à mettre en place :

Dernière Mise à jour le JEUDI 4 AVRIL

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